jeudi 24 septembre 2009

Ahmadinejad à l'ONU : L'intégralité



Voici le très attendu discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'ONU, le 23 Septembre 2009.

"La justice, la piété, l'Amour, le savoir, voila pour nous les valeurs nobles que nous soutenons."

vendredi 11 septembre 2009

La fin d'un monde



Ce soir c'est la fin du monde, ils l'ont dit à la télé
Nous l'avons appris, au beau milieu du diner
Encore au fromage, lorsqu'entre deux bouchées
L'apocalypse, pour dans quelques heures, nous fût révélée

Une gigantesque comète, filant tout droit vers la terre
Devrait heurter la planète, créant un toit de poussière
Un hiver, une nuit, de plusieurs centaines d'années
C'est de faim et de froid que notre mort est programmée

Les yeux rivés à l'écran, nous écoutions parler
Les scientifiques expliquant, les détails ignorés
Mais le fromage, déja, avait un goût amer
Et le repas finissant, nous nous demandions que faire

J'aurais imaginé que tout le monde
Aurait envahi les rues
Profiter des dernières secondes
Sortir à demi-nus
Observer le ciel
Embrasser ceux et celles
Que l'on a tant aimé
Que l'on ne verra plus jamais

Mais les rues sont désertes, force est de constater
Que l'apocalypse au vingt heures, c'est surtout à la télé
A tube ou à plasma, tout le monde hypnotisé
Par des journalistes en coeurs, jamais tant regardés

Une gigantesque comète, filant tout droit vers la terre
Devrait heurter la planète, créant un toit de poussière
Un hiver, une nuit, de plusieurs centaines d'années
C'est de froid et de faim que notre mort est programmée

Les yeux rivés à l'écran, nous écoutions parler
Astronomes, physiciens, tous catastrophés
Calculs de trajectoire, de vitesse, magnitude
Mathématiques, ne laissant place aux incertitudes

Tandis que l'objet approche
On essaye d'appeler
Quelques uns de nos proches
Mais réseaux saturés

Alors on prie, on pleure, invoquant le divin
Auquel on a jamais cru, d'ailleurs on ne croit plus en rien
Et puis il y a les sceptiques, optimistes de circonstances
Pour dire qu'on s'en sortira bien, ne pas trop croire en la science
Que chaque problême trouve sa solution
Que seuls n'y croient pas les cons
Fatalistes à l'extrême, aveugles de la pensée
Voudraient que l'on attende sagement, notre heure arriver

Ô ma chérie, tu es là, laisse moi encore une fois
Prendre ta main, la serrer, te blottir contre moi

Ensemble on est invincible
C'est quelque chose d'indicible
Non nous ne pouvons pas nous laisser faucher comme ça
Viens, échappons nous, de ce destin là

Prenons quelques affaires, de quoi résister à l'enfer
Fuyons la surface, allons quelque part sous la terre
Courrons loin de cette ville déserte aux fenêtres allumées
N'acceptons pas notre perte, ne soyons pas résignés

On peut apercevoir au loin, l'orée du bois
Où se trouve ce souterrain que nous connaissons bien
Où nous nous sommes rencontrés, autour d'un feu de joie
Ô mon coeur, je t'aime, avec toi je ne crains rien

Un volcan de lumière, une gerbe d'étincelles
Soudain à l'horizon, viennent déchirer le ciel